vendredi 25 mars 2016

Le réveil de la Dame

Le réveil de la Dame

Présents
                Fijit
                Deivon
                Leomard
                Radaggard
                Genann
                Zénoria

Nous sommes au manoir Gantrenard, aussi connu localement sous le surnom de Hantise.
Notre groupe se trouve dans la salle à manger principale, dont la table est mise, avec une vue sur la baie en à pic.
Quatre vitraux en arc de cercle nous protègent du vent.
Ils sont ornés de runes magiques représentant quatre créatures de légendes :
                Un arbre noueux hirsute (symbole du Sylvain)
                Un oiseau bleu doré flamboyant (symbole du Phénix)
                Un centaure ailé au corps de femme hargneuse (symbole du Sphinx)
                Un calamar aux yeux rouges (symbole du Kraken)
chacun étant comme aspirée par une boite de forme complexe à sept faces.
Sur un mur de la pièce est accrochée une tête de signe hargneux, dont une chaine en or sort de la gueule.
Des sanglots semblent provenir de l’étage.
Fijit ouvre la porte de gauche vers le salon d’hiver où se trouvent des meubles poussiéreux,
une table qui n’est pas dressée, recouverte d’un drap, un piano délabré au clavier abimé mais dont le son est d’une clarté surprenante.
Pendant ce temps, je tire sur la chainette ce qui fait crier quatre ou cinq fois le macaque puis le son s’arrête et rien d’autre ne se passe.
Au fond d’une baignoire souillée un rat purulent se jette sur Fijit qui le terrasse, fière de sa première victime depuis le début de nos aventures.
Des champignons couvrent le canapé.
Dans la pièce suivante une forme invisible semble faire les cent pas devant la cheminée, soulevant une fine poussière ce faisant.
Deivon essaye de l’interpeller mais sans résultat.
De retour vers l’entrée, une forme spectrale de Manticore s’élève de l’animal empaillée et brûle avec son dard le Leomard imprudent.
Lorsqu’il s’éloigne, la forme disparaît.
Leomard décide donc de rentrer dans la pièce à la forme invisible et touche la trace qu’elle fait au sol.
Il est pris d’une vision qu’il nous décrit par ces mots :
« Je suis une femme, je fais les cent pas, je me sens habitée, ça doit être mon mari, il doit être dans la cave en-dessous,
Il faut qu’on parte, je dois avoir un bébé (vivant, je ne suis pas enceinte). »
Dans la pièce suivante, nous trouvons une statuette d’un petit angelot, tâché de sang, avec une aile manquante, posé devant la cheminée d’une bibliothèque.
Vision de Aldern, en forme fantomatique, qui essaye d’étrangler Iesha avec une écharpe en soie varisienne ordinaire.
Nous décidons tous ensemble de descendre à la cave malgré les pleurs à l’étage.
Nous tombons sur une cuisine avec une table en chêne recouverte de moisissures et des étagères poussiéreuses.
Une nuée de rats sort d’une fissure béante et se rue sur nous.
Branle-bas le combat.
Surprise par la brusquerie des événements, je perds mes moyens.
Je souffre de nombreuses morsures de rats alors que le reste du groupe,
Radaggard en tête, neutralise brillamment les nuées.
Une légère fièvre me saisit.
Nous trouvons sous une trappe huit bouteilles cachetées à la cire, d’un millésime de Vigardeis, datant de 30 ans.
Notre progression nous amène vers une grande rotonde sous celle du rez-de-chaussée.
Deux vitraux s’ouvrent sur la baie.
Un bureau, un secrétaire, une table de travail, une bibliothèque et du matériel d’alchimiste
Nous amènent à penser qu’il s’agit de l’atelier délabré d’un magicien, possédé par l’idée de devenir une liche,
l’ultime magicien immortel mort-vivant. Cette transformation devrait nécessité quatre créatures mythiques à la longévité exceptionnelle.
Deivon est saisi par une vision qu’il nous décrit ainsi.
« Je ressens une émotion de rage au moment de finaliser mes recherches ;
une femme entre, essaye de me poignarder sans succès mais elle brise le phylactère,
entrainant la dispersion dans la maison de mon âme de magicien ;
puis je suis un homme mince qui boit un brouet dégoutant ;
je deviens un homme décharné en décomposition, la tête en arrière, triomphant,
dont l’âme se retrouve dans la boite »
Une fois la vision terminée, Deivon garde en lui la rage du magicien.
Nous continuons notre progression par un nouveau couloir vers une énième cave en contrebas.
Nous découvrons un cercle de gravas, avec un escalier creusé en son centre.
Une chauve-souris gigantesque mort-vivante, semblable à une goule volante, apparaît et cherche à nous occire.
C’est le signal pour qu’arrive enfin le Réveil de Dame Zénoria :
« Dans un combat épique, alors que les flammes et les éclairs fusent, que les incantations pleuvent,
la collaboration fructueuse des dieux du Bien et de la fureur,
dame Zénoria abattit un coup fatal de son cimeterre de Sarenrae sur la créature immonde. »
A peine un moment de répit, que deux autres goules terrestres surgissent d’un couloir.
Une flèche de Genann, une charge de Radaggard … et le problème est aussitôt réglé,
Avant que quiconque n’ait pu réagir.
L’inspiration de la Dame reste présente parmi nous.
Tels pourraient être les mots contés par une artiste mais voici le véritable récit qu’en fit Zénoria
dans les nouvelles transmises à son ordre :
« Nous étions au manoir Gantrenard, appelé Hantise.
Il y avait des vitraux. Les peintures étaient jolies.
Nous avions peur.
Un rat purulent attaqua Fijit. Elle le tua.













Un spectre de manticore brûla Léomard.
Je tirais une chaine dans la tête d’un singe.
Du bruit puis rien.
Que des vieux meubles et de la poussière.
Une forme invisible marchait dans une pièce.
Leomard toucha sa trace. Il eut une vision.
« Je suis une femme, je fais les cent pas, je me sens possédée,
ça doit être mon mari, il est dans la cave au sous-sol,
Il faut qu’on parte, j’ai un bébé, je ne suis pas enceinte. »
Nous avons changé de pièce.
Nous avons trouvé une statuette. C’était un petit angelot.
Il était tâché de sang. Il lui manquait une aile.
Il était posé devant la cheminée d’une bibliothèque.
Nous avons eu une vision de Aldern.
Il était comme un fantôme. Il essayait d’étrangler Iesha avec une écharpe.
C’était une écharpe en soie varisienne ordinaire.
Je l’ai prise.
Nous sommes descendu à la cave.
Nous avons trouvé une cuisine poussiéreuse.
Une nuée de rats sortit du mur et se jeta sur nous.
Branle-bas le combat.
Je fus surprise.
Les rats m’ont mordue.
Radaggard et les autres les ont tués.
J’ai eu de la fièvre.
Nous avons trouvé des bouteilles cachetées à la cire.
C’était du vin de Vigardeis, vieux de 30 ans.
Nous avons continué. C’était une salle ronde, comme en haut.
Il y avait deux vitraux et des meubles, comme un atelier de magicien.
Mes compagnons pensaient qu’il voulait devenir une liche,
Un magicien mort-vivant. D’après eux, il faudrait quatre créatures qui vivent longtemps.
Soudain Deivon fut saisi par une vision.
Voilà ce qu’il en a dit :
« Je suis en rage ; Je finis mes recherches ; une femme entre,
Elle veut me poignarder ; elle rate mais elle casse l’objet magique,
mon âme s’éparpille dans la maison;
maintenant je suis un homme mince ; je bois une boisson écoeurante;
je deviens un homme en décomposition ; j’ai la tête en arrière ; j’ai gagné,
mon âme est dans la boite »
Deivon resta en colère après.
Nous avons encore suivi un couloir vers une cave en bas.
Nous avons découvert un cercle de débris, avec un escalier creusé au-milieu.
Une chauve-souris gigantesque mort-vivante, semblable à une goule volante, apparaît.
Elle a essayé de nous tuer..
C’était le signal pour que je m’éveille.
Mes compagnons ont lancé de sortilèges.
Avec mon cimeterre de Sarenrae j’ai tué la créature affreuse. »
Presque après, deux autres goules sont sortis d’un couloir.
Genann a tiré une flèche, Radaggard a chargé et hop, c’était fini.
Sarenrae était vraiment avec nous. »
Quelle version était la bonne, à vous d’en décider

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