lundi 22 août 2016

Retour sur Pointesable (25 mars)


Les sabots de nos chevaux claquaient sur les pavés. Une brise salée balayait les cheveux de dame Zenoria. Le voyage de retour fût silencieux, nos visages et esprits restèrent fermés.


Pointesable en vue... La tête haute, les dents serrées, le sang coagulé sur son visage, Raddagar en tête, nous entrons dans le village. Les passants s’arrêtent sur notre passage frappés par notre mine grave et sans doute aussi par l’horrible blessure que porte Raddagar.
Revenir à Pointesable s’imposait. Chacun de nous était fatigué voire meurtri.
Nous avions besoin de repos et nous nous avions besoin de montrer au peuple de Pointesable que Raddagar avait été le jouet de l’infâme Gantrenard.
Kendra Deverin et Belor Cigue écoutèrent notre récit. L’affront fait à Raddagar était lavé.
Raddagar allait rester à Pointesable pour se remettre d’une part, et aider les autorités à nettoyer les environs d’autre part.
Je fis un compte rendu succinct au prêtre Zantus puis j’allai retrouver Ameiko lui faire part de l’horreur et de mes doutes. Je crois aussi que sa douceur peut apaiser mon esprit tourmenté par tant de violences..


Aucun doute sur la suite des évènements, nous devons aller à Magnimar. Ameiko me proposa de rencontrer son oncle, je ne manquerai pas à ma parole.

Sur la route, en compagnie de Fidjit, Dame Zenoria et le fidèle Léomar, je pensais à Raddagar, et finalement c’était une bonne chose qu’il resta à Pointesable, pour lui, et pour la population du village.


Entrée à Magnimar
Aux portes de Magnimar, un contrôle était en place, il nous fût imposé de nous présenter à l’Avensoar, la tour imposante de Magnimar. Des meurtres semblables à ceux de Pointesable avaient été perpétrés dans la cité. Toutes personnes venant de Pointesable devaient être intérogées.
A chaque fois que je venais dans la cité, j’étais impressioné par sa grandeur inspiré par l’Irenspan. J’aimais aussi son agitation des quais et des marchés, mais il est vrai que je préfère nettement les routes ombragées et plus calmes.

Passés par l’auberge du Maitre Voyageur, nous nous présentâmes à l’Avensoar. Le capitaine nous y reçu, Capitaine Dimitri je crois.
Nous partageâmes que peu d’informations, la méfiance était de mise de notre côté. Peu satisfait de nos réponses, il évoqua Méline et son récit que finalement nous corroborâmes.
Méline était bel et bien là, nous là retrouvons dans le quartier de marbre. Le domaine De Jeandar était incontournable.
Méline nous reçut vêtue comme une dame de son rang et non comme une aventurière. Nous partageons avec elle le récit de notre aventure au Manoir et lui faisons lire le mot retrouvé chez Gantrenard.
Les meurtres similaires sont légions à Magnimar. Méline décide de nous faire rencontrer un de ses confrères, un de ces “éclaireurs”, dans un restaurant: “le petit cochon de lait”. Leomar nous y retrouva après avoir marchandé ses peaux.
L’homme en compagnie de Méline est solide. Endo Klint, comportement militaire apparement, gradé, sans doute le supérieur de Méline. Il fait parti de la loge d’Absalom, un éclaireur. Cette partie de Méline m’échappait complètement, comme le reste de la discussion d’ailleurs ; sans doute étais-je repu, fatigué du voyage et des dernières épreuves. Je me sentais loin des intrigues politiques.  
Le repas terminé, je n’avais pu capter que quelques bribes de discussion où les noms de Kerzoug, Alaznist revenait fatalement, où l’on parlait de collecter d'artefacts magiques si puissant qu’ils ne pouvaient tomber dans de mauvaises mains. Nous aidions les éclaireurs dans leur entreprise, mais quel but poursuivent-ils ? Hors Méline, puis-je leur faire confiance ? Desna me guidera.
Les marches
Le lendemain matin, nos temples nous attendaient dans le quartier des marches. Dame Zenoria de son côté rencontra le Chevalier Iglor.
Pour ma part je rencontrais mon maître Varek Ekemar. Il écouta patiemment mon exposé. Il analysa le médaillon trouvé sur Nualia : une magie nécromancienne puissante l’enveloppait et il possédait plusieurs pouvoir magique puissant. Cependant sa noirceur était trop présente et pouvait envahir n’importe quel esprit sain.
Lamashtu représente une vive menace, selon Varek, nous aurions intérêt à « épaissir nos rangs » et former des apprentis à la magie de Desna. Les runes aperçus méritaient une étude approfondie, je devrais sans aucun doute m’y intéresser.
Varek, dans la lignée des prêtres de Desna, accueillait et soignait des animaux ; en général des animaux de petites tailles. Je vis Leomar figé. Son regard se portait sur un faucon. L’animal également également semblait perturbé. Varek avait vu et lu la situation, un lien invisible existait entre ses deux êtres, il était donc naturel qu’ils se rencontre. C’est ainsi qu’un nouveau compagnon fût admis dans notre équipée.


La maison Gandrenard
Sur ce, nous nous intéressons aux propriétés de la famille Gandrenard. Par l’intermédiaire de Méline, nous localisons une maison ayant appartenu à Vorel Gandrenard.
Une petite visite s’impose, un premier repérage nous indique qu’il n’y pas d’activité visible, volets fermés.
Dès la nuit venue, nous tentons une approche par derrière, c’est celle que je préfère. La clé récupéré au manoir s’insère parfaitement, nous pénétrons dans la maison.
Nous sommes stupéfaits. Gandrenard se tient devant nous avec sa femme, et comme si de rien n’était nous invite à déjeuner … Stupéfaits mais pas sans réaction, nos regards se croisent, le danger est imminent … Nous nous répartissons en groupe de deux pour agir dans cet espace exigu … La femme revient avec une soupière … qu’elle lance au visage de Leomar (le pauvre déjà que …) … C’est l’échauffourée ! Plusieurs individus habillés de couleurs vives, au moins 4, portant un masque avec un seul oeil et des rasoirs géants nous tombent dessus. Méline excelle dans le combat rapproché et saigne rapidement deux ou trois adversaires, Dame Zenoria frappe fort quand à elle et tient à distance nos ennemis.
Les corps des époux Gandrenard évoluent au cours du combat, ils se transforment en créatures sans visage et grisâtres ... ceux sont en réalité des métamorphes. Léomar termine le travail, dans la rage générée par la haine de ces créatures.




Le combat continu encore, Méline est encore aux prises avec le dernier écorcheur dans une autre pièce de la maison, fracas de verre, bruit sourd … il nous échappe. Méline et Léomar engage la poursuite dans la rue, Léomar s’arrête ... bande son arc….  et lui loge une flèche dans le torse .. quelques secondes suffisent à Méline pour en venir à bout , tué sans un cri, dans cette nuit rouge du sang de nos ennemis.

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