lundi 29 août 2016

La scierie des Septs

La scierie

Il s’est passé depuis 2 jours des choses assez étonnantes, incroyables, dérangeantes…
Nous avons rencontré Erdaxim, l’élève de Glim. Il nous a mis le doute sur le juge Roncefer… Déjà que nous trouvions son comportement un peu suspect pendant cette soirée…
Les mains calleuses et pleines d’échardes des écorcheurs nous ont menées vers les scieries de Manimar, sur l’ile.
Meline, elle, a cherché de son côté des informations sur Xanesha, c’est resté sans succès mais ce que nous avons découvert par la suite nous a glacé le sang !
Les investigations sur ces 2 jours ont été vraiment difficiles. Le groupe c’est souvent séparé avec la configuration suivante Léomar, Erdaxim et moi d’un côté, Deavon et Zenoria de l’autre. Les plus discrets enquêtant sur la scierie, les moins discrets du côté du cadastre de la ville et de la taverne de l’ile, il faut toujours un groupe qui fait le boulot sympa !
Les plus discrets…. C’est une manière de voir les choses, j’aurais appris ce jeudi que même si je suis petite, discrète et pleine de capacités, les gens autour de moi m’entendent quand je parle. Je tairais cet épisode, nous avons passé un pacte (enfin j’espère), ce qui se passe à la scierie reste à la scierie !

Enfin bref, qu’avons-nous appris ces 2 jours passés :
Des choses légères : la ville de Manimare est une ville animée ! Les gens se promènent, chantent… D’ailleurs ça doit être une chanson sur un personnage connu de la cité, une histoire de Jean, un homme petit… J’ai pas tout compris, mais ça semblait festif.
Des choses moins légères : Vartus cherche Méline… intéressant quand on sait que Vartus était le collègue de Milane au sein des Mouches. Encore plus intéressant quand on sait qu’il en pinçait pour elle et que ça a frité par moment entre les deux hommes.
Des choses totalement horribles : le juge Roncefer est aussi le chef de la scierie des 7 (ils m’ont pondu, à la scierie, que le nom « 7 essences » vient du nombre de bois qu’ils commercialisent, j’y ai moyen cru et j’ai bien fait. 

Dame Zenoria et Deavon ont découvert, eux, que la scierie appartient à une association nommée Les Frères de Septs.
Un homme de 2 mètres, en même temps, ça ne court pas les rues !
Lui et son groupe d’écorcheurs se réunissent dans la scierie, dans la nuit du jeudi au vendredi. Ils sont bien organisés, ils arrivent par petit groupe et attendent leur maitre, qui lui arrive tout encapuchonné, par le fleuve, sur une barge. Il arrive le dernier, nous ne savons pas encore s’il repart le premier… Moi je dis que oui !
Nous sommes restés discret, un peu éloigné de la scierie. Grâce à Roger, le faucon de Leomard, nous avons pu malgré tout voir qu’il n’allait pas seulement boire un thé, voir même qu’il ne boirait pas de thé du tout… Ni même une cervoise d’ailleurs. Ils vont plutôt sacrifier ce pauvre homme, accroché en croix au milieu de la pièce. Le temps que nous décidions d’une stratégie, c’est fait l’homme est mort ! Sa mâchoire arrachée, son corps ensanglanté git au milieu de la pièce toujours pendu du plafond.
Une décision s’impose… Laquelle !

Il faut que nous soyons rapide, discret, efficace et plus fort qu’eux… Tout cela en même temps ! Ils sont en surnombre, où nous en sous nombre. En même temps connaissons-nous tant de guerrier que cela pour se joindre à nous ?
Deux propositions s’échappent de notre discussion.
1.      mettre le feu à la scierie et partir en courant
2.      laisser le juge partir (pour que nous puissions l’attraper plus tard), mettre le feu à la scierie et partir en courant


La décision est dure à prendre…..

samedi 27 août 2016

Du sort ou tu sors

Quelque part dans un bosquet de Magnimar

Fidjit : Je n'aurais pas dû !
Erdaxim: L'intention était bonne ...
Zenoria : Oui ... c'est une question de timing !
E. :Ouais ....
Z: non mais vouloir ensorceler ce gars à la sciérie c'était une bonne idée.
F.: Ah bon?
Z.: Oui !  Belle initiative ! Celà nous aurait apporté beaucoup ...
E. : Ouais ...
Z. : Mais bon ...y Avait deux autres gars, et ils t'ont vu incanter ton sort ... Et là
E. Et là c'est pas bon
F. : Ah...j'y avais pas pensé
Z.: Voilà, tu vois il faut penser, les sorts faut bien les maîtriser, les composantes, la voix, la gestuelle ... tout ça quoi ..
E. : Ouais tout ça quoi ..
Z. : remarque c'est pareil pour ce benêt de Deivon, il ne maitrise pas ces canalisations d'énergie... Tu vois ça arrive à tout le monde ...
F. Ah merci, ça fait du bien de se sentir soutenue  ... mais je n'aurais pas dû...
Z.: Ben ...
E. : .... Non

Photo crédits Deivon_ De gauche à droite Erdaxim, Fidgit, Dame Zenoria

lundi 22 août 2016

Le juge Roncefer (25 juin)

Les 7

Léomar et méline ramenèrent le corps de l’écorcheur dans la maison, puis Léomar colmata tant bien que mal la fenêtre.
Au dehors, pas un bruit notre intervention resta non remarquée. Pendant que dame Zenoria ausculte ces pauvres hères et note la présence d’échardes sur les mains de ceux-ci ; j’étudiai le masque, les masques. Quasiment identiques, conçus de plusieurs peaux animales, humaines cousues entre elles. Une magie nécromantique se dégageait de l’ensemble. Il avait été conçu pour des assassins afin de repérer les flux vitaux sur une cible mais aussi de déceler la peur provoquée par ce masque. Bel engin sophistiqué. Je conclus aussi qu’il ne nous est pas possible de le porter sans être affecté d’un mal profond et de voir sa raison altérée. Méline et moi conservons un masque chacun et nous brûlons les autres.
A l’étage, nous remarquons que nous avons été devancés de quelques heures sans doute, la bibliothèque a été saccagé, les fauteuils éventrés ; de même pour une petite chambre sur le palier. Nous montons d’un étage, même histoire … Mon oeil est attiré par le cheminée, laquelle dénote dans le décor ambiant… en marbre …. Magnifiquement ciselé … un travail d’artiste. Méline nous rejoint et remarque les têtes de lions semblables à la seconde clé, récupérée du manoir. En tâtonnant elle finit par dévérouiller un tiroir invisible. Nous y trouvons une boîte et un carnet noir.
La boîte contient des documents de propriété, pour la plupart et un rouleau. Un document nous apprend que Vorel Gandrenard a cédé l’usufruit du manoir aux frères des 7 après 100 ans de plein droits de la famille Gandrenard. Le carnet contient des écritures, c’est un livre de compte. Les dernières écritures nous interpellent : Voyage de IESHA à Absalom , 200 pièces d’or à la scierie des 7 … Les échardes sur les mains des écorcheurs ... échardes …scierie … il est plus que probable qu’une scierie abrite nos écorcheurs ou du moins les recrute. La scierie des 7, les frères des 7, si il existe un lien nous devons le découvrir.
Pour finir, le rouleau en tissu contient plus de 150 pièces de platine, une fortune ! Cette maison a livré ses secrets. Nous disparaissons dans la nuit en direction de l’auberge.

Retour sur Pointesable (25 mars)


Les sabots de nos chevaux claquaient sur les pavés. Une brise salée balayait les cheveux de dame Zenoria. Le voyage de retour fût silencieux, nos visages et esprits restèrent fermés.


Pointesable en vue... La tête haute, les dents serrées, le sang coagulé sur son visage, Raddagar en tête, nous entrons dans le village. Les passants s’arrêtent sur notre passage frappés par notre mine grave et sans doute aussi par l’horrible blessure que porte Raddagar.
Revenir à Pointesable s’imposait. Chacun de nous était fatigué voire meurtri.
Nous avions besoin de repos et nous nous avions besoin de montrer au peuple de Pointesable que Raddagar avait été le jouet de l’infâme Gantrenard.
Kendra Deverin et Belor Cigue écoutèrent notre récit. L’affront fait à Raddagar était lavé.
Raddagar allait rester à Pointesable pour se remettre d’une part, et aider les autorités à nettoyer les environs d’autre part.
Je fis un compte rendu succinct au prêtre Zantus puis j’allai retrouver Ameiko lui faire part de l’horreur et de mes doutes. Je crois aussi que sa douceur peut apaiser mon esprit tourmenté par tant de violences..


Aucun doute sur la suite des évènements, nous devons aller à Magnimar. Ameiko me proposa de rencontrer son oncle, je ne manquerai pas à ma parole.

Sur la route, en compagnie de Fidjit, Dame Zenoria et le fidèle Léomar, je pensais à Raddagar, et finalement c’était une bonne chose qu’il resta à Pointesable, pour lui, et pour la population du village.


Entrée à Magnimar
Aux portes de Magnimar, un contrôle était en place, il nous fût imposé de nous présenter à l’Avensoar, la tour imposante de Magnimar. Des meurtres semblables à ceux de Pointesable avaient été perpétrés dans la cité. Toutes personnes venant de Pointesable devaient être intérogées.
A chaque fois que je venais dans la cité, j’étais impressioné par sa grandeur inspiré par l’Irenspan. J’aimais aussi son agitation des quais et des marchés, mais il est vrai que je préfère nettement les routes ombragées et plus calmes.

Passés par l’auberge du Maitre Voyageur, nous nous présentâmes à l’Avensoar. Le capitaine nous y reçu, Capitaine Dimitri je crois.

dimanche 21 août 2016

Lettre de Melin

Mes chers amis,

            Je sais que depuis que nous sommes arrivés à Magnimar, je ne suis pas assez présente à vos côtés. Et je le regrette.
            J’aimerai tellement faire découvrir à Léomard les joies de cette cité, ma cité. Mais je sais que Deivon, Fijit ou bien Dame Zénoria, natifs ou bien habitants depuis quelques temps la ville, sauront aussi bien le faire que moi.
            Bref, allons à l’essentiel. Vous savez que mes cercles d’influence sont nombreux ici. Que ce soit par les membres de ma famille, dont la réputation n’est plus à démontrer, ou par d’autres milieux dont je ne peux vous parler à l’heure actuelle. En revenant ici pour enquêter sur Gantrenard, nous ne pouvions savoir que nous allions retrouver des meurtres semblables à ceux de Pointesable et une implication d’un ordre obscur. Le meurtre des écorcheurs semble prendre une dimension bien plus profonde avec cet ordre des sept (nb : j’ai un doute sur le nom que l’on connait…).
            Il faudra donc être méfiant dans nos investigations, depuis que vous (nous ?) sommes mandatés par le juge Roncefer. Travailler pour la justice semble à priori une bonne chose. Je sais car je l’ai fait dans le passé… Mais j’ai appris dernièrement qu’il pouvait y avoir conflit avec les sphères politiques. Cela serait trop long à expliquer mais j’ai été contactée dès mon arrivée par un certain Glim  (doute sur le nom…), un membre des Lanternes Noires, un ordre de forces spéciales travaillant pour le maire Grobarra. Et cette organisation pourrait  m’en vouloir pour des raisons que je croyais passées et enterrées. Mais pourrait vous en vouloir pour des raisons présentes et aussi le fait de vous compter dans mon entourage.
             Je ne dis pas que travailler pour le juge ou le maire, c’est être du bon côté, je pense qu’il y a des corruptions ou des infiltrations par l’ordre des sept dans les deux camps. Il faut juste trouver en qui avoir confiance y compris Roncefer ou Grobarra. Ne craignez rien pour moi, je suis protégée pour l’instant. Mais vous pouvez compter sur moi pour certaines missions. Je pense qu’il faut surveiller la femme rousse qui accompagne Roncefer. Surveiller son domicile, ses allées et venues, voir fouiller les lieux une fois déserts. Car il n’y aucune information sur elle depuis qu’elle a débarqué il y a quelques mois…
            Il faudrait aussi savoir s’il y a un lien entre les meurtres, cet ordre des sept et Nualia lorsqu’elle était sur Magnimar…
            Gardez confiance en moi. En Eando Kline, mon maître éclaireur. Ou en ce Glim. Nous pouvons, tous ensemble, déstabiliser ce qui semble être mis en place dans cette ville ces derniers temps, si ce n’est depuis fort longtemps.
Et sinon Deivon, je suis folle dingue de toi. Je suis toute émoustillée en pensant à ta grosse baguette magique. Je suis dans un état tel que je suis prête à … non je déconne. Retourne prier, ça va te calmer….

Melin de Jendar







vendredi 25 mars 2016

Le réveil de la Dame

Le réveil de la Dame

Présents
                Fijit
                Deivon
                Leomard
                Radaggard
                Genann
                Zénoria

Nous sommes au manoir Gantrenard, aussi connu localement sous le surnom de Hantise.
Notre groupe se trouve dans la salle à manger principale, dont la table est mise, avec une vue sur la baie en à pic.
Quatre vitraux en arc de cercle nous protègent du vent.
Ils sont ornés de runes magiques représentant quatre créatures de légendes :
                Un arbre noueux hirsute (symbole du Sylvain)
                Un oiseau bleu doré flamboyant (symbole du Phénix)
                Un centaure ailé au corps de femme hargneuse (symbole du Sphinx)
                Un calamar aux yeux rouges (symbole du Kraken)
chacun étant comme aspirée par une boite de forme complexe à sept faces.
Sur un mur de la pièce est accrochée une tête de signe hargneux, dont une chaine en or sort de la gueule.
Des sanglots semblent provenir de l’étage.
Fijit ouvre la porte de gauche vers le salon d’hiver où se trouvent des meubles poussiéreux,
une table qui n’est pas dressée, recouverte d’un drap, un piano délabré au clavier abimé mais dont le son est d’une clarté surprenante.
Pendant ce temps, je tire sur la chainette ce qui fait crier quatre ou cinq fois le macaque puis le son s’arrête et rien d’autre ne se passe.
Au fond d’une baignoire souillée un rat purulent se jette sur Fijit qui le terrasse, fière de sa première victime depuis le début de nos aventures.
Des champignons couvrent le canapé.
Dans la pièce suivante une forme invisible semble faire les cent pas devant la cheminée, soulevant une fine poussière ce faisant.
Deivon essaye de l’interpeller mais sans résultat.
De retour vers l’entrée, une forme spectrale de Manticore s’élève de l’animal empaillée et brûle avec son dard le Leomard imprudent.
Lorsqu’il s’éloigne, la forme disparaît.
Leomard décide donc de rentrer dans la pièce à la forme invisible et touche la trace qu’elle fait au sol.
Il est pris d’une vision qu’il nous décrit par ces mots :
« Je suis une femme, je fais les cent pas, je me sens habitée, ça doit être mon mari, il doit être dans la cave en-dessous,
Il faut qu’on parte, je dois avoir un bébé (vivant, je ne suis pas enceinte). »
Dans la pièce suivante, nous trouvons une statuette d’un petit angelot, tâché de sang, avec une aile manquante, posé devant la cheminée d’une bibliothèque.
Vision de Aldern, en forme fantomatique, qui essaye d’étrangler Iesha avec une écharpe en soie varisienne ordinaire.
Nous décidons tous ensemble de descendre à la cave malgré les pleurs à l’étage.
Nous tombons sur une cuisine avec une table en chêne recouverte de moisissures et des étagères poussiéreuses.
Une nuée de rats sort d’une fissure béante et se rue sur nous.
Branle-bas le combat.
Surprise par la brusquerie des événements, je perds mes moyens.
Je souffre de nombreuses morsures de rats alors que le reste du groupe,
Radaggard en tête, neutralise brillamment les nuées.
Une légère fièvre me saisit.
Nous trouvons sous une trappe huit bouteilles cachetées à la cire, d’un millésime de Vigardeis, datant de 30 ans.
Notre progression nous amène vers une grande rotonde sous celle du rez-de-chaussée.
Deux vitraux s’ouvrent sur la baie.
Un bureau, un secrétaire, une table de travail, une bibliothèque et du matériel d’alchimiste
Nous amènent à penser qu’il s’agit de l’atelier délabré d’un magicien, possédé par l’idée de devenir une liche,
l’ultime magicien immortel mort-vivant. Cette transformation devrait nécessité quatre créatures mythiques à la longévité exceptionnelle.
Deivon est saisi par une vision qu’il nous décrit ainsi.
« Je ressens une émotion de rage au moment de finaliser mes recherches ;
une femme entre, essaye de me poignarder sans succès mais elle brise le phylactère,
entrainant la dispersion dans la maison de mon âme de magicien ;
puis je suis un homme mince qui boit un brouet dégoutant ;
je deviens un homme décharné en décomposition, la tête en arrière, triomphant,
dont l’âme se retrouve dans la boite »
Une fois la vision terminée, Deivon garde en lui la rage du magicien.
Nous continuons notre progression par un nouveau couloir vers une énième cave en contrebas.
Nous découvrons un cercle de gravas, avec un escalier creusé en son centre.
Une chauve-souris gigantesque mort-vivante, semblable à une goule volante, apparaît et cherche à nous occire.
C’est le signal pour qu’arrive enfin le Réveil de Dame Zénoria :
« Dans un combat épique, alors que les flammes et les éclairs fusent, que les incantations pleuvent,
la collaboration fructueuse des dieux du Bien et de la fureur,
dame Zénoria abattit un coup fatal de son cimeterre de Sarenrae sur la créature immonde. »
A peine un moment de répit, que deux autres goules terrestres surgissent d’un couloir.
Une flèche de Genann, une charge de Radaggard … et le problème est aussitôt réglé,
Avant que quiconque n’ait pu réagir.
L’inspiration de la Dame reste présente parmi nous.
Tels pourraient être les mots contés par une artiste mais voici le véritable récit qu’en fit Zénoria
dans les nouvelles transmises à son ordre :
« Nous étions au manoir Gantrenard, appelé Hantise.
Il y avait des vitraux. Les peintures étaient jolies.
Nous avions peur.
Un rat purulent attaqua Fijit. Elle le tua.













Un spectre de manticore brûla Léomard.
Je tirais une chaine dans la tête d’un singe.
Du bruit puis rien.
Que des vieux meubles et de la poussière.
Une forme invisible marchait dans une pièce.
Leomard toucha sa trace. Il eut une vision.
« Je suis une femme, je fais les cent pas, je me sens possédée,
ça doit être mon mari, il est dans la cave au sous-sol,
Il faut qu’on parte, j’ai un bébé, je ne suis pas enceinte. »
Nous avons changé de pièce.
Nous avons trouvé une statuette. C’était un petit angelot.
Il était tâché de sang. Il lui manquait une aile.
Il était posé devant la cheminée d’une bibliothèque.
Nous avons eu une vision de Aldern.
Il était comme un fantôme. Il essayait d’étrangler Iesha avec une écharpe.
C’était une écharpe en soie varisienne ordinaire.
Je l’ai prise.
Nous sommes descendu à la cave.
Nous avons trouvé une cuisine poussiéreuse.
Une nuée de rats sortit du mur et se jeta sur nous.
Branle-bas le combat.
Je fus surprise.
Les rats m’ont mordue.
Radaggard et les autres les ont tués.
J’ai eu de la fièvre.
Nous avons trouvé des bouteilles cachetées à la cire.
C’était du vin de Vigardeis, vieux de 30 ans.
Nous avons continué. C’était une salle ronde, comme en haut.
Il y avait deux vitraux et des meubles, comme un atelier de magicien.
Mes compagnons pensaient qu’il voulait devenir une liche,
Un magicien mort-vivant. D’après eux, il faudrait quatre créatures qui vivent longtemps.
Soudain Deivon fut saisi par une vision.
Voilà ce qu’il en a dit :
« Je suis en rage ; Je finis mes recherches ; une femme entre,
Elle veut me poignarder ; elle rate mais elle casse l’objet magique,
mon âme s’éparpille dans la maison;
maintenant je suis un homme mince ; je bois une boisson écoeurante;
je deviens un homme en décomposition ; j’ai la tête en arrière ; j’ai gagné,
mon âme est dans la boite »
Deivon resta en colère après.
Nous avons encore suivi un couloir vers une cave en bas.
Nous avons découvert un cercle de débris, avec un escalier creusé au-milieu.
Une chauve-souris gigantesque mort-vivante, semblable à une goule volante, apparaît.
Elle a essayé de nous tuer..
C’était le signal pour que je m’éveille.
Mes compagnons ont lancé de sortilèges.
Avec mon cimeterre de Sarenrae j’ai tué la créature affreuse. »
Presque après, deux autres goules sont sortis d’un couloir.
Genann a tiré une flèche, Radaggard a chargé et hop, c’était fini.
Sarenrae était vraiment avec nous. »
Quelle version était la bonne, à vous d’en décider